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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 18:18

il fait moche et le calendrier lunaire désigne au jardinier carottes, radis et pommes de terre, aujourd'hui Semetzétou n'a rien à faire : moment idéal pour une séance musicale !

de temps en temps on vous suggère une petite musique autour du jardin (oui parfois c'est autour ... très loin ;-)

mais c'est bon pour les oreilles !

 

voici une vieiille vieille chanson de B Fontaine, ici version récente en duo

mais surtout, ici la version d'époque, Brgitte en solo dans Les vergers 

 

.../...

J'aimais trop les vergers lorsque j'avais trois ans 

Un jour il y a eu quelqu'un ou quelque chose 

Un passant qui a dit quelques mots en passant 

Un soldat enterré sous le buisson de roses. 

 

Il ne faut pas pleurer disait l'araignée noire 

Et elle consolait les enfants affligés 

A l'heure où le soleil descendait pour nous boire 

A l'heure où je te parle à l'heure des vergers.  

.../...

 

Une chanson bien dans la teinte d'un dimanche d'automne coincé entre 1er et 11 novembre ...

 

mais avec Brigitte, quand on commence ON NE PEUT PLUS S'ARRETER

alors alors

voici l'album Les églantines sont peut-être formidables  (1980 avec le Grand duché du Luxembourg en invité)

on retrouve le dialogue du morceau dans son livre L'inconciliabule 

mais qu'est-ce qu'on voit sur la gravure-couverture ??? un petit commentaire si vous avez trouvé ...

inconciliabule

l'édition originale

../...

si les oiseaux continuent leur raffut je ne réponds plus de rien

c'est comme la menthe, on ne sent qu'elle ici ... on n'est plus chez soi

j'aime bien les plantes mais il y a une limite

j'aime beaucoup Pierrette 

../...

 thumb-Fontaine--Brigitte---L-inconciliabule

la réédition

 

et puis Fleur de Pavot, un morceau instrumental abrité dans l'album de duos avec J Higelin " 12 Chansons d'Avant le déluge " (un titre bien dans le ton de notre météo)

 

                 hummm c'est bon tout çà !

 

Cà donne envie d'un atelier d'écriture, pas vous ?

Thibault Marthouret qui anima quelques ateliers au jardin est parti au loin ... (voir les filles du bord de mer peut-être ?)

mais on retrouve ses mots, sa poésie et ses scansions,  déposés dans ce livre aux Editions Citron Gare

thibault livre

 

 

Et une promo sur nos anciens articles, bons pour les oreilles :

pour chanter sous la pluie, Semetzétou a recyclé / ré-écrit Les Ptits papiers en Ptits jardins : paroles ici

la patate par les Garçons Bouchers, on l'a cachée ici

le clip des Potes à Jé

lire à voix haute Thibault Marthouret au jardin

 

 

 

Bientôt, pour d'autres jours moches et de lune d'abstinence, des conseils de lectures pour l'hiver

on en a en veux-tu en voilà, mais de hautes plumes, de fabuleux plaisirs

Semetzétou est un repaire de lecteurs qui aiment partager leurs sensations de biblliophiles

bientôt donc un article pour vous mener sur les chemins que l'un, l'autre, il, elle, nous avons découvert

 

au moment de clôre l'article, 18h07 un vol de grues passe sur Queuleu, à grand bruit les belles s'organisent

- elles passent au-dessus du quartier souvent à la nuit tombée -

ce 27 octobre la LPO dénombrait plus de 83 000 grues cendrées sur le lac de Der, chaque jour de nouveaux groupes arrivent

on leur souhaite bon voyage et belle vie

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:15

La forme de l'annonce ne laissait pas présager 

Annonce atelier écriture

de la douceur du moment tel qu'il eut lieu

 

Thibault Marthouret prend son temps, avec le sourire 

fait découvrir le chemin de possibles ébats de mots

par de courts extraits de lectures choisies

/ stimulent, imbibent, rapidement /

 puis il dévoile la consigne

         temps d'écriture, lectures

             et on repart sur le chemin

 

3 consignes ce dimanche d'avril 2011

les instantanés du jardin

le jardin, la nuit

jardin : action !  

    troc 2011 écriture

 

au milieu du square, Belgizar rit d'avoir écrit des choses romantiques, cela l'étonne

Aurélie demande aux fées (vertes), elfes et leurs compagnes de nous tendre leurs petites mains toutes fraîches

Pierrette a été surprise, elle était venue pour un atelier d'écriture avec porte-plume et sergent-major, elle se laisse embarquer dans une séance inattendue (mais elle nous sert souvent de petits impromptus : en 2011 à chaque mois un texte ...)

Alice a tout goûté, et veut recommencer


vous trouverez certains textes ici, d'autres là

 

Thibault animera au jardin un atelier sur le thème Nature le 22 avril 2012 de 10h30 à 12H30 (ici)

nous avons pu le retrouver, dans le cadre de Pontiffroy-Poésie, samedi 10 mars à 16h (ici)

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 08:43

 

surtout quand il pleut déjà

(on attend avec impatience de nouveaux couplets) 


Les p'tits papiers jardins


Laissez pousser les p'tits jardins

à l'occasion jardins mignons

puissent-ils un jour jardins passion

Vous enchanter

 

Fouillis de fleurs et de couleurs

mêlant les genres et les humeurs

les batavias les camelias,

Une vraie fiesta

 

Jardin d'curé pour vous soigner,

jardin d'enfants pour garnements,

jardin public très éclectique,

selon l'moment (l'humeur)

 

Rendant gourmands les potagers,

semis de riz de pissenlits

de champignons, de potirons,

Vite aux fourneaux

 

Poussez malins les p'tits jardins,

fleurs de maïs, de quatre-épices,

des graines de lin ou de ricin

Tout explorer

 

Cultiver le monde en jardinant

salade turque, fève algérienne,

panais ancien, herbe mexicaine,

S'ouvrir plus grand

 

Guerilla des jardins urbains (*)

Bombes à graines et graffitis-mousse

Reverdir le moindre recoin,

Tout cela en douce !

 

Machin Machine jardin jardinent

Faut pas s'leurrer, c'est pour s'marrer

pour se reposer et pour bronzer (buller)

Voire pour draguer

 

Les p'tits jardins doivent veulent s'ouvrir 

à tous, et le monde accueillir,

Abeilles , corneilles, enfants fripons,

à l'occasion

 

Et entre nous, faut l'avouer,

au jardin vaut mieux se (re)trouver

pieds dans la boue jusqu'aux genoux

que d'vant la télé !

 

 

                                       une version old style

                                     avec les paroles d'origine

                              et un play back carrément assumé

                      Paroles et musique Serge Gainsbourg (1965)

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 22:51

     

les instantanés du jardin

Dans les losanges du grillage,

le jardin déborde.

/

Réveils idem :

fenêtres fermées, ouvertes,

volets fermés, ouverts ;

le changement naît

avec le jardin.

 /

Des petits pots délimitent ma parcelle ;

tu es du genre bouteilles renversées.

/

 

Stridulations et piqûres,

les modulations du jardin.

/

 

Trou de taupe

volcanique

entre deux massifs.

/

La mésange au chant intarissable

mais le lombric agit en silence.

/

Vigne

vierge

parmi

les

plantations

géométriques.

/

Les pissenlits n’ont pas le respect des

plates-bandes.

 


 

le jardin, la nuit

 

Grattement. Grattement. Dans ce demi-sommeil, il entend, il tend l’oreille… Grattements. Dans le jardin, le chien gratte à la porte. Plus personne ne pense à le faire rentrer et voilà le résultat, logique, horripilant. Le crescendo d’aboiements qui se profile et la mine renfrognée des voisins au matin lui imposent le réveil. Il ouvre la fenêtre et somme le chien de se taire d’un chuchotement exaspéré qui se veut autoritaire. Quelques secondes après l’éveil, le ridicule lui saute aux yeux. Qu’il a déjà fermés, le temps d’une pause, une première pause. Qu’il expire, les bras croisés sur le rebord. Quand il les rouvre, le chien a commencé à gémir. Un simple jet de chaussure suffisait autrefois à obtenir un sursis mais ces chaussures-là sont parties. Robe de chambre sur les épaules, il s’empresse de descendre au rez-de-chaussée.

Affamé et terreux, le chien s’engouffre dans la porte à peine entrebâillée tel une chauve-souris regagnant sa grotte. Une voiture passe, trop vite, dans la rue déserte. La haie de cyprès le protège des phares, mais entre la lune et lui, aucun paravent, aucun talisman pour le soustraire à la dénonciation, lumière crue sur sa silhouette esseulée.

 

 

 


 

le jardin : action !

 

Anormalement penchée près de ta cheville ensocquettée que divulgue l’ourlet léger de ta robe.

 

Rouge.

 

Un rouge absolu, sans partage. Globe de lave près de ta cheville travestie dans le blanc polyester.

 

Un monde à la peau craquelée, ne tenant qu’à un fil dans l’univers du jardin, une queue prête à lâcher, usée par le poids de sa charge, une queue banale comme un homme, une queue s’effilant sous un midi de juillet, passant du vert robuste à l’orangé, l’asséché,

 

tandis que tu reproches et vitupères,

 

à mon oreille,

 

dans ta robe légère,

 

entre deux parcelles,

 

que tu souffles par le nez les nuages énervés de ta cigarette,

 

que tu m’en veux et que je suis des yeux l’assomption de la nicotine exhalée,

 

juste avant que le monde ne se détache, chute et explose près de ta cheville, crachant ses pépins sur tes pieds.

 

Thibault    

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 22:30

instantanés du jardin -------  fragments de poterie retrouvés après passage de la grelinette

 

l'expérience potagère

 

les myosotis tentent d'égayer les frêles framboisiers.

               l'association de leurs formes, couleurs et fonctions si

différentes donne l'équilibre au jardin qui se cherche.

 

 

voilà ici le jardin d'un gorille : fruits et feuilles vertes à profusion. Un carré de fraises, un buisson

de groseilles, à ses pieds une colonie de menthe, une touffe d'oseille. Un bouquet de livèche,

un parterre de cresson, un autre carré de fraises, une ligne d'épinards, une moutarde naissante.

un coin de framboisiers. 

Aurélie                                 


instantanés du jardin ------- vous avez de la place pour une petite salade ?

 

un long ravier attend sur la table,

    la feuille de chêne encore au jardin

 

ELLE FAIT UNE TOILETTE DE CHAT, A LA ROSEE.

 

providentielle tranquillité,

vacuité qui lui évite d'être croquée

 

elle ne songe ni à s'enfuir, ni à rugir

ELLE RESSASSE DOUCEMENT

LES HASARDS PASSES

 

MAIS L'INDOLENCE LA GUETTE, LA METTANT EN DANGER

 

                         ta vie ne vaudra plus un clou,

                  feuille de chêne, sitôt de terre enlevée ..

  Myriam


Le jardin, la nuit

La nuit éveille ... la nuit éveille les sens et met à l'affût la curiosité.

La veille révèle les étoiles de la conscience.

Le quotidien s'est paré d'atours scintillants.

Du bruissement des feuilles, les ailes filigranées

des fées dansent et ambiancent la nocturne moiteur.

           Aurélie


 

Jardin, action !  ----------------- Un évènement au jardin

La petite feuille rabougrie et ternie de poussière languit sur la terre dure et craquelée. Les racines 

s'allongent, se multiplient tant qu'elles peuvent pour saisir le moindre atome d'H20 dans l'humidité

souterraine. Chaque cellule de chacune des plante du jardin crie la soif. La soif de l'eau de vie qui rafraîchit,

qui nourrit.

Le premier, le framboisier donne l'alerte : "Cà y est, elle nous regarde ! notre jardinière semble s'inquiéter

de la pluie qui ne tombe pas du ciel". Elle, se demande : "peut-on encore attendre la manne retenue ou

l'arrosage va-t-il s'imposer ?" Oui, elle a l'air décidée.

toi, caseiller, toi qui vois le plus loin, narre-nous ce qui se passe. "L'arrosoir en main, mais le robinet ne 

coule"

abeille, toi qui voles, va-t-en prendre des nouvelles. "La pompe est désamorcée". Toquer chez le propriétaire,

descendre dans les tréfonds du château, réamorcer la pompe ... du puits ancestral jusqu'au tuyau, l'eau jaillit.

L'arrosoir est plein, mais maintenant ils discutent

d'énergie libre ...

Si passionnant, ce sujet est salutaire pour notre avenir à long terme, mais à court terme ... vous

voyez ce que je veux dire.

J'arrête de regarder, je ne peux plus penser qu'à ces fines gouttelettes cristallines et luisantes ... çà y est, je les 

sens, ah le pouvoir du mental ...

Ah mais elles sont vraiment là, ces gouttelettes, et par milliers, apportant la joie, le rayonnement, l'abondance. merci.

 

Aurélie

 


 

 Jardin, action ! -------------------------------------------------------------------- Drame au jardin

L'inspecteur des ongles sales était arrivé,

tout le monde l'avait pressenti

depuis plusieurs jours.*

 

Il faut dire que cela faisait quelques saisons

qu'il n'avait pas fait de ronde dans le canton,

 

alors la probabilité de le voir débarquer grandissait grandissait grandissait ...

 

A présent il était là et 

...... TOUS allaient y passer

les ongles sales çà ne concerne pas que les jardiniers

 

En jardin partagé tout est commun, même les tournées inspectives.

un humain, soit dix ongles (à part celui qui jardine aussi avec ses pieds, mais : rare)

 

un chat, un chien, un hérisson : des ongles, des griffes certes, mais de surface réduite

 

la taupe : exemptée d'inspection car en absolution permanente pour forte myopie

l'escargot .... le pied pour lui, qui justement n'en a qu'un seul, et dépourvu d'orteil

 

Le cauchemar de l'inspecteur ?

       "le mille-pattes !!! ????"

 

NOOOON .........                       la coquette aux ongles vernis

 

* "l'angoisse est PALPABLE au jardin depuis quelques jours" écrivaient les journalistes

 

Myriam

 

 


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